« Pour réussir la licence d’agent sportif, il faut être calé en droit » : c’est généralement de cette façon que l’on résume le contenu de l’examen. Ce n’est pas (tout à fait) vrai. D’abord, il ne faut pas être issu d’une filière juridique pour y arriver. Même si quelques années de droit vous feront forcément gagner du temps sur les autres, ce n’est en aucun cas un gage de réussite.
Une bonne organisation, conjuguée à votre détermination et votre envie de réussir, est la seule bonne option pour passer les deux épreuves avec succès. Et ça tombe bien, puisqu’elle ne requiert ni compétences ni prérequis particuliers. Être organisé est donné à tout le monde, il suffit de s’en tenir à ce que l’on dit et ce, dans le temps imparti. Cela s’appelle l’auto-discipline. Et ça marche !
Agentfooball.fr vous délivre quelques conseils pour vous préparer au concours de la licence d’agent sportif FFF, avec l’aide de Guillaume, qui, à 26 ans, a brillamment réussi la première épreuve, dite « générale » de l’examen d’agent de joueurs de football.
1 – Je me fixe des objectifs
On l’a déjà rappelé à plusieurs reprises : une licence d’agent sportif enregistrée à la Fédération Française de Football est indispensable pour exercer en France mais ce n’est pas elle qui va vous faire travailler. L’obtenir est donc une obligation mais « ce n’est absolument pas une finalité en soi », constate Guillaume, déterminé à devenir agent de footballeurs. « C’est donc plus compliqué de se fixer des objectifs dans ce contexte-là. Mais c’est indispensable pour avancer dans le bon sens ».
Le premier objectif de notre étudiant a donc été de contourner un double obstacle : « Je n’avais malheureusement pas le temps d’intégrer un institut de formation, qui reste cependant, je trouve, la meilleure façon de réussir. J’ai réussi à me procuré le programme à réviser et je me suis donné 4 mois pour être prêt à passer la première épreuve de l’examen, avec des révisions quotidiennes ».
Petit rappel du programme qui attend les apprentis agents sportifs : droit des assurances (assurance responsabilité civile professionnelle, individuelle accident, garantie, exclusion, franchise), droit fiscal (impôt sur le revenu, sur les sociétés, la TVA, régime d’imposition, taxe professionnelle etc…), droit des sociétés (différents types de sociétés, difficultés des entreprises, redressement/liquidation judiciaire etc…), droit des associations (loi 1901, organisation et fonctionnement des associations, droits à l’image et au nom), droit du sport (code du sport, dispositions du code du sport relatives au dopage, agents sportifs, paris sportifs etc…). Pas de quoi chômer !
« Je révisais même mes cours en faisant mon jogging. Rien de tel pour la motivation et mes priorités étaient toujours respectées ».
2 – Je définis mes priorités
Si vous lisez ce deuxième conseil, c’est que le programme de droit que nous venons de vous rappeler, là comme ça au passage, ne vous a pas (encore) découragé. « Comme tout le monde je pense, découvrir un fichier de plus de 1500 pages avec des termes juridiques m’a un peu perturbé, raconte Guillaume. Mais j’avais déjà fait un peu de droit au cours de ma licence d’économie donc tout ne m’était pas étranger. Et c’est loin d’être insurmontable, il faut juste définir ses priorités ».
Pour Guillaume, il a fallu trouver une façon de préparer l’examen tout en travaillant. « J’ai trouvé un job d’animateur sportif pour des stages de foot, qui m’ont occupé du lundi au samedi de 7h à 23h. Pas une raison pour laisser tomber pour autant… Je m’en tenais à 1h de travail par jour ».
Vous trouvez que c’est peu ? Il vaut pourtant mieux une heure intense de travail par jour que trois heures sans réelle efficacité. Guillaume vous donne même un petit plus : « Je révisais même mes cours en faisant mon jogging. Rien de tel pour la motivation et mes priorités étaient toujours respectées ».
3 – Je planifie mon travail
Comme Guillaume, qui s’est donné 4 mois de révisions avant de passer la première épreuve de l’examen, faites-vous un planning qui tienne compte de toutes les composantes juridiques que nous avons listées ci-dessus. Écrivez les choses que vous avez à faire et le temps dont vous aurez besoin pour y parvenir.
C’est la meilleure façon de progresser et de visualiser l’avancée de votre travail. Sans cette organisation, le programme vous paraîtra insurmontable alors qu’il reste accessible aux étudiants qui s’en donnent les moyens.
Et, évidemment, tenez-vous en à ce planning, sans jamais reporter une tache à une date ultérieure. Car vous trouverez toujours une bonne raison de procrastiner. Sauf que cela restera une simple excuse, qui vous empêchera d’atteindre vos objectifs.
Alors, cet article vous aide-t-il à y voir plus clair sur l’organisation et l’auto-discipline à mettre en place pour espérer passer la licence FFF avec succès ? Comme le rappel Guillaume, une bonne préparation est indispensable, n’hésitez pas à vous renseigner sur les organismes de préparation à l’examen.
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